… ou presque.
Dans quelques jours, je fêterai mes 4 mois dans mon appartement.
Mais en ce 1er septembre, j’ai l’impression que cette nouvelle vie commence maintenant.
Je sors de ma période de transition.
Non sans crainte je dois l’avouer.
Mais c’est aussi l’inconnu qui me plait. sortir de ma zone de confort. De toute façon je n’ai pas trop le choix.
Un nouveau boulot, après une longue pause de 2 ans et demi, ça va me faire tout drôle lundi quand je vais découvrir le rythme maman solo qui bosse avec les 2 à gérer une semaine sur 2. Mais je suis malgré tout excitée par tout ça. Il va y avoir une période d’adaptation, et ce n’est pas évident de faire faire de si longues journées aux filles. Mais j’ai la chance de ne pas travailler les mercredis des semaines où je les ai. Bref, une nouvelle organisation aussi au niveau du mode de garde.
Et je ne devrais peut être pas l’écrire, mais tant pis, je me lance: malgré la souffrance que peut générer une séparation et de ne pas voir ses enfants tous les jours, je dois reconnaître que c’est bon d’avoir du temps pour soi et de ne pas être qu’une maman. Cela ne retire rien au déchirement que c’est de les quitter, de toute cette culpabilité qui peut me ronger de faire vivre tout ça à mes filles. C’est un véritable “tsunami” émotionnel.
Heureusement, la vie nous fait parfois de jolis clin d’oeil, un homme, une rencontre qui n’aura durée que le temps d’un été, qui m’a fait du bien au coeur et à l’âme, qui m’a permis de rendre cette période plus douce. Pas facile de le laisser partir. Pourtant c’est la vie.
Et ces amis qui sont présents coute que coute pour essuyer les larmes, faire la fête ou aller à la plage pour oublier tout le reste face à l’océan.
Alors voir la vie en rose est mon objectif, il y a souvent beaucoup de nuances mais c’est ce qui fait que j’aime tant cette couleur.