Sourire à la vie.
Guérir. Avancer.
Accepter cette nouvelle vie, l’aimer.
Cette vie qui est divisée en deux : ma vie de maman et ma vie de femme.
Mes semaines sont denses et ne se ressemblent pas.
Ma semaine de maman quand le réveil sonne 1h plus tôt, où tout est minuté les jours d’école/ crèche/ travail. Et puis il y a ces précieux moments du week-end et du mercredi où je veux PROFITER des filles au maximum. C’est tellement frustrant de les retrouver et de réaliser qu’en une semaine elles changent autant! De ne pas partager avec elles leurs joies et leurs peines du quotidien. C’est tellement culpabilisant pour moi. Alors j’essaie de me rattraper quand je les ai. Il y a parfois des loupés parce que je me mets trop de pression pour que les moments que nous partageons soient vraiment tops. Je suis encore en apprentissage de ce nouveau mode de vie. Mais je réalise aussi que je dois me faire davantage confiance et que j’ai la chance d’avoir des filles plutôt cool.
Et puis il y a ma semaine où je suis seule, où je suis juste moi. Alors effectivement, j’ai le temps de me faire les ongles, de prendre soin de moi, de voir mes copines, d’aller au ciné ou à la piscine. Mais c’est aussi à ce moment là que je cogite le plus. Sur les relations hommes – femmes, sur ce que je veux et ce que je ne veux pas/plus.
6 mois que je suis partie, les 6 mois les plus durs de ma vie. Mais je n’ai jamais eu de regrets. Ceux qui me connaissent, savent que je fonctionne (peut-être trop parfois) à l’instinct. Je suis une passionnée. Je suis souvent dans l’excès, une hypersensible avec une “grande gueule”.
Mais je sens aussi que je suis en train de me retrouver. Je pense d’ailleurs, enfin je l’espère de tout mon coeur, que je vais faire une des plus belle rencontre de ma vie: moi-même.
alors même si parfois il y a des journées sombres où la solitude est extrêmement pesante, je sais qu’elle est nécessaire pour avancer.
Alors à toutes celles qui traversent ces instants difficiles, laissez vous le temps d’aller mal pour aller mieux. Pleurez toutes les larmes de votre corps, appuyez vous sur vos amis, votre famille. Regardez vos enfants et puisez cette force insoupçonnée en eux.
Mais surtout soyez indulgentes avec vous et faites vous confiance.
Le meilleur est à venir.